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lundi 15 février 2016

Transformer des bavardages en gâteaux savoureux: c'est à Naples pendant le Carnaval que ça se passe

misya.info



Les chiacchiere ou merveilles trouvent leur origine dans la frictilia, qui était un gâteau frit à l’huile dans la Rome antique, et préparée pour la période qui correspondait au carnaval.

C’est un dessert qui porte différents noms suivant les régions : cróstoli ou gròstoi ou grustal, strufoli ou melatelli, cioffe, lattughe ou latǖghe, maraviglias, rosoni ou sfrappole et ainsi de suite.
En Campanie, Basilicate, Sicile, et en partie en  Emilie et à Milan, on les connaît sous le nom de  chiacchiere et elles ont toujours une forme de bandes, repliées plusieurs fois de façon à former un nœud.  On les fait avec une pâte frite ou cuite au four que l’on saupoudre de sucre glace plusieurs fois. Dans certains cas, ces gâteaux sont recouverts de miel, de chocolat ou de sucre, arrosés d’alkermès ou servies avec du chocolat fondu ou du mascarpone monté et sucré. En période de Carnaval (Mardi-Gras tombe le 16 février en Italie), il ne faut surtout pas oublier les merveilles sur les tables napolitaines, accompagnées de boudin noir.
Historiquement dérivées de la frictilia, un gâteau frit de la Rome antique qui étaient fabriquées pendant la période de ce qui aurait été le Carnaval à l’époque, elles ont été introduites à Naples avec le succès que l’on peut voir.

*chiacchiere en italien veut dire bavardage !

vesuviolive.it


Voici la recette des chiacchiere napolitaines :

Ingrédients :
500g de farine de blé dur
60g de saindoux (ou 50g de beurre+20 g d’huile genre huile de pépins de courge ou autre)
10g de sel
80g de sucre
50g de brandy (ou liqueur à convenance)
3 gros œufs
zestes d’oranges ou citrons râpés
le jus d’un petit demi-citron
huile d’arachide
sucre glace

Préparation :
Mélanger les ingrédients en commençant par la farine, le sel, le sucre et les zestes d’oranges coupés finement, puis ajouter le saindoux ramolli, le jus de citron, la liqueur et les œufs battus ; mélanger le tout jusqu’à obtenir une pâte lisse et homogène. Laisser reposer une demi-heure au moins.
Plusieurs fois sur la planche farinée rouler la pâte jusqu’à ce qu’elle devienne très, très fine. Couper des morceaux sans mesure précise, mais en donnant des formes particulières ; au milieu de chaque chiacchiera, donner un petit coup de couteau, pour éviter que la pâte ne gonfle.
Réchauffer l’huile sans la porter à ébullition, et quand elle est assez chaude, y mettre les chiacchiere, laisser cuire sans brûler puisqu’elles cuisent vite.
À la fin, posez les sur un tissu absorbant puis, quand elles ont refroidi, saupoudrez de sucre glace
Vous pouvez opter pour la version chocolat fondant ou au lait. Il suffit de faire fondre le chocolat au micro-ondes et de le verser à la cuiller sur les chiacchiere !

cookaround.com


Quelques conseils :
*la farine de blé dur est riche en protéines et a la capacité de gonfler pendant la cuisson, ce qui rend le gâteau léger, puisqu’il absorbe peu d’huile
*laisser reposer la pâte permet d’étaler la pâte très finement, mais après il faut la cuire tout de suite pour que les bulles se forment. Ne pas la laisser se déshydrater, les bulles ne se formeront pas sinon.
*l’alcool est un durcisseur cellulaire et dans ce cas aussi un parfum. Il rend le gâteau plus coloré et plus appétissant. Il s’évapore à 45°C et sert aussi de levure à levée rapide.
*l’huile d’arachide ou de tournesol donne l’impression de légèreté. Il est important de frire quelques secondes, des deux côtés.
*les écorces d’orange doivent être finement râpées, sinon elles vont s’encastrer grossièrement.
*il faut trouer la pâte avant la friture, sinon vos chiacchiere deviendront une seule et unique bulle ! et surtout frire rapidement pour éviter que la pâte ne sèche

http://www.napolitoday.it/cronaca/carnevale-chiacchiere-napoletane.html

La recette est tirée du blog suivant:
http://blog.giallozafferano.it/adryincucina/2015/02/09/chiacchiere-napoletane/


mercredi 3 février 2016

NON aux violences domestiques! Pozzuoli solidaire de Carla, entre la vie et la mort



Des centaines de gens ont participé à la retraite aux flambeaux "silencieuse" pour Carla, à qui son compagnon a mis le feu
Une foule émue a voulu partager son coeur avec cette dame, qui se trouve entre la vie et la mort aujourd’hui. Pour elle et pour toutes les femmes victimes de violences domestiques, des centaines de gens ont allumé des bougies et des cierges blancs.





 
Carla, à l’hôpital des Cardarelli: "Elle est dans une condition très critique"

Il a mis le feu à sa compagne, enceinte

Une retraite aux flambeaux « silencieuse » s’est tenue à Pozzuoli, hier, en solidarité avec Carla, cette femme à qui son compagnon a mis le feu (après l’avoir aspergée d’alcool, il a allumé son briquet), qui, depuis, a réussi à accoucher, et qui, à présent, est entre la vie et la mort.
L’initiative a été prise sur le Web spontanément et est appuyée par la municipalité de Pozzuoli.
Pour Carla, une foule émue. Des centaines de personnes ont défilé silencieusement de la piazza a Mare à la piazza della Repubblica. Pour Carla et pour toutes les femmes victimes de violences, une foule qui ne veut plus rester murée dans le silence.

Carla, jetée aux flammes

« Il suffira de se munir d’une bougie et c’est cette flamme qui fera le trait d’union entre tous nos cœurs »- c’était le message diffusé sur les réseaux sociaux la veille de la retraite aux flambeaux – en prière pour toutes les victimes dont la vie n’est considérée comme rien en général ». Ainsi il y avait des centaines de bougies et de cierges blancs allumés, dont les lumières ont volé dans le ciel pour la jeune femme qui lutte pour rester en vie.
« C’est maintenant qu’il faut riposter, avec au moins des actes concrets de solidarité,  à cette bataille culturelle et judiciaire à laquelle tous aspirent, car Carla aurait pu être notre sœur, notre fille, notre cousine ou nièce, amie ou relation, ou une autre femme victime de violence », explique l’association  Frida Kahlo, active à Marano, qui tient deux centres de conseil gratuits anti-violences, et qui était présente hier à la retraite aux flambeaux, comme tant d’autres associations.
Le maire de Pozzuoli, M. Figliola, a commenté en ces termes :  « La ville de Pozzuoli a répondu à l’appel avec une grande sensibilité. Nous sommes les supporters de Carla. La situation est vraiment délicate et ce soir, nous avons donné un témoignage de solidarité très fort, en tant que communauté. Merci aussi aux autres maires des communes flégréennes* qui se sont tenus à nos côtés »
Pendant ce temps des hashtags de solidarité pour la jeune femme continuent à se répandre, comme #Carlaresisti et #resistiCarla, utiles pour répandre des pensées de solidarité avec la victime d’agression et contre ce genre de violence.
L’agresseur a dit aux juges : « Elle m’a trahi, j’ai perdu la tête »
Il l’avait aspergée d’alcool et mis le feu. Les médecins ont pu sauver l’enfant. Sa mère a 50% de chances de guérir, elle présente des brûlures sur plus de la moitié du corps. C’est un voisin qui a alerté les autorités. Ce drame date du 1er février.

*flégréennes: se rapportent à la région du Nord de Naples, dite les "Champs flégréens", en grec, les champs de feu: région à fort volcanisme, dont le volcan le plus célèbre est la Solfatara. Qualifie les communes de cette région, comme Pozzuoli ou Bacoli.